lambdaway
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nostalgie
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_img https://pardelaleconnu.files.wordpress.com/2016/02/giphy.gif _img http://epsilonwiki.free.fr/portail/data/entropie.jpg {center [[esprit & matière|?view=esprit_matiere]] | [[conscience|?view=nostalgie]] | [[anges]] | [[giordano_bruno]] | [[relativité|?view=relativite_complexe]] | [[noosphere]] } _h1 conscience _h2 l'énergie & l'information _p La [[mémoire|?view=esprit_matiere]] de tout ce qui est passé dans notre enveloppe corporelle se trouve dans la [[noosphère|https://fr.wikipedia.org/wiki/Noosph%C3%A8re]] chère à Teilhard de Chardin, le pendant du "cloud" des data-centers. Et elle y est pour toujours puisque le temps y est figé, tout autant que l'espace. {b Notre espace-temps est le théâtre de transformations énergétiques, la noosphère est le théâtre des transformations informationnelles}. Le lien entre les deux est écrit dans le second principe de la thermodynamique généralisé ([[Léon Brillouin|https://www.connaissancedesenergies.org/questions-et-reponses-energies/quest-ce-que-la-neguentropie]]): {b toute transformation d'énergie a sa contrepartie en transformation d'information laissant invariante l'entropie totale.} _h2 la conscience _p Que dire de {b la conscience} ? Sinon qu'elle nous quitte à chaque endormissement, la mort n'étant que l'ultime endormissement. {b La conscience est liée à l'enveloppe corporelle, son siège, elle est le fruit de son activité et elle disparaît au moment de sa destruction}. Le "JE" disparaît, cela n'a aucun sens d'imaginer qu'il perdure après la mort. La réincarnation du "JE" est impossible. La seule réincarnation possible est dans l'existence d'un accès "long" à la mémoire d'un autre, mort ou peut-être encore vivant. Si "JE" me sens la réincarnation de Gandhi c'est parce que j'ai un accès privilégié et "long" à une importante partie de sa mémoire. L'enveloppe corporelle de Gandhi est morte, elle ne peut plus y avoir accès, elle n'a plus de conscience. Ma chère Colette n'a plus d'enveloppe corporelle, elle ne peut pas avoir accès à sa mémoire, en avoir conscience, mais sa mémoire est toujours dans sa portion de noosphère dédiée, accessible potentiellement à qui en possède les clés. On peut imaginer une Colette-bis, pourquoi pas une péruvienne à l'autre bout de la terre en prise directe avec cette mémoire, à tel point qu'elle la croit sienne. Je pourrais même la rencontrer, y reconnaître Colette malgré des traits différents, une langue différente et c'est ce qui me plait - et m'éffraie aussi - dans le modèle de mémoire externe. _h2 le rêve _p {b Le rêve est un moment de vagabondage dans la noosphère en suivant les chemins de moindre résistance}. On se balade essentiellement dans sa propre mémoire - la clé ADN oblige - par exemple à l'occasion d'un sommeil paradoxal, au sortir duquel il est si difficile de reconstituer ce rêve, de le verbaliser, de le mettre en séquence. On se balade parfois dans la mémoire appartenant à des membres de sa famille, les clés sont proches, et puis exceptionnellement dans la mémoire d'inconnus lointains dans l'espace et dans le temps, dont la clé est proche par le fait du hasard. C'est comme se promener dans une rue en essayant sa clé dans la serrure de sa propre voiture, ça marche, puis dans la serrure de voitures de la même marque, ça pourrait marcher, puis en essayant dans la serrure d'une Maserati 500CV et bingo !, ça marche. _p Le modèle de mémoire externe est pour moi un formidable espoir. Nous sommes mortels mais nous restons accessibles éternellement au monde vivant, à tout ce qui a conscience d'être, humains, animaux, plantes, ... Colette a terminé sa vie sur terre en perdant peu à peu le contact avec sa mémoire, devenant inconsciente de son "JE" jusqu'à le perdre tout à fait quand son corps est devenu cendres ! Mais sa mémoire est là, accessible pour toujours. C'est difficile mais c'est possible. C'est rassurant, apaisant et même joyeux. Ce modèle est même porteur d'un projet, celui de maîtriser les outils - le langage - permettant des accès volontaires à la noosphère, maîtrisés, sélectifs, longs. _h2 le langage _p Or « {b La façon dont on perçoit le monde dépend du langage.} ([[Sapir-Whorf|https://fr.wikipedia.org/wiki/Hypothèse_de_Sapir-Whorf]]) » Il faut donc trouver le langage primitif de notre cerveau, un langage universel et minimaliste. On pourrait penser au {b lambda-calcul}, construit sur deux opérateurs, {b l'abstraction et l'application}, opérant sur un océan de {b mots}, qui fait inévitablement penser au {b Yin} et au {b Yang} du {b TAO}. _p Enfin, au-delà du chagrin, {b la mort de l'autre}, sa disparition physique et la perte du contact physique, ne m'attriste donc plus, l'essentiel est préservé et surtout {b je n'attache aucune importance à la mienne}, m'évitant ainsi tout problème existentiel. {center [[OM MANI PADME HUM|https://fr.wikipedia.org/wiki/Om_mani_padme_hum]]{div} Le joyau est dans le lotus{div}Yang in Yin{div} λw.x x } _p alain marty | 2022/04/14 & 2023/06/08 _p Notes : _p Le déterminisme linguistique est l’idée que {b le langage et ses structures limitent et déterminent la connaissance ou la pensée humaine}, ainsi que des processus de réflexion tels que la catégorisation, la mémoire et la perception. Ce terme implique que les personnes qui ne parlent pas la même langue ont des processus de réflexion différents. _p Ludwig Wittgenstein émet cette idée dans Tractatus Logico-Philosophicus : « {b Les frontières de mon langage sont les frontières de mon monde} », « {b Le sujet n'appartient pas au monde, mais il est une frontière du monde} », et « {b Sur ce dont on ne peut parler, il faut garder le silence.} » Ce point de vue fait partie du champ de la philosophie analytique. {style body { background:#444; } #page_frame { border:0; border:0; } #page_content { background:transparent; color:#fff; border:0; box-shadow:0 0} .page_menu { background:transparent; color:#fff;} a {color:red} }
lambdaway v.20211111